Les périodes de doutes se sont succédé pour les urgences du centre hospitalier du Forez. Toute l’année, les plannings ont été très difficiles à boucler avec des périodes rouges, notamment au mois d’août sur le site de Feurs. « L’été est tendu au niveau national, expliquait Paul Huynh, le directeur adjoint. Et lorsque des grands centres comme Grenoble, Bordeaux et Toulouse sont en difficulté, il est difficile que le CH du Forez s’en sorte mieux qu’eux. »
Pour l’administration, il n’existait alors que peu d’alternatives, sauf celle d’aller chercher des mercenaires qui peuvent demander des sommes pouvant aller jusqu’à 3 000 euros pour 24 heures de garde. Une situation intenable, notamment quand surviennent des événements imprévus.
Fin octobre, une partie des urgences du site de Montbrison avaient été complètement fermées « par manque de ressources médicales et paramédicales ». Si la situation est depuis rentrée dans l’ordre, les professionnels ne cachent pas leur inquiétude pour la suite.
Et attendent certainement avec beaucoup d’impatience que le projet médical soit officiellement présenté à la fin du mois de janvier 2023.